« Marcher entre les ombres, les oiseaux, les fils et les murs – ici commence l’Urban Life. »
Dans Urban Life, les corps avancent à travers des villes qui semblent suspendues entre passé et présent, mémoire et oubli. Des silhouettes anonymes traversent des paysages urbains denses.
La ville devient une entité presque vivante, à la fois carcérale et poétique. Les lignes strictes des immeubles, les fils électriques, les façades brûlées par le temps ou les couleurs, dessinent un territoire de contraintes. Et pourtant, des échappées surgissent : un chien, un corbeau, un ciel rouge, une main tendue.
Un style visuel emprunté au Japon, entre manga réaliste, estampe contemporaine et graphisme narratif, construit chaque image comme un plan de film, une scène interrompue ou une séquence intime. Le silence y est presque sonore, le mouvement discret, la densité palpable.



